Rue Berthou / Rue Corlay
La terreur des voituriers
Jusqu’en 1850, date de l’ouverture de la route nationale 12 (actuelle rue du général Leclerc), la principale voie d’accès à Châtelaudren, en venant de Paris, était la rue Berthou.
La traversée de la ville le long de rues étroites et pittoresques, mal pavée était souvent dangereuse, encombrée d'enfants et d'animaux de basse-cour échappés des misérables chaumières qui la bordaient, la rue Berthou était la terreur des rouliers et des conducteurs de diligences.
Elle fut pendant plusieurs décennies la « terreur des voituriers ! » Non seulement, elle était la principale rue de Châtelaudren, en desservant les autres rues, mais elle monopolisait pratiquement tout le trafic avec ses diligences, ses voitures, ses charrettes. « Pour descendre un tel ravin, et virer sans encombre (à angle droit), deux cents mètres plus bas,il fallait un conducteur expérimenté, doué d'une poigne solide pour maîtriser l'attelage, faute de quoi, c’était l'accident.
Son nom, dont l’origine reste obscure, va évoluer, de 1546 à 1566, rue Berthou, en 1704, rue Berthauld, en 1927, rue Bertho, puis rue Berthou.
-aux N°6 et n° 7 : maisons de 1721.
- au N° 13 : très beau couvrement de porte en anse de panier.
- au N° 24 : maison à l’architecture XVIIIe intacte
Retable sculpté par Yves Corlay, église St Magloire
Rue Corlay
Cette rue porte le nom d’un artiste de grande renommée. Yves Corlay, architecte et sculpteur né à Tréguier le 17 juin 1700, s’est marié et à vécu à Châtelaudren.
On lui doit de nombreuses sculptures en bois, de retables et d’autels dans toute la région, ainsi que la rénovation de la célèbre «Plomée» de Guingamp (fontaine) et bien sûr le retable et le maître autel de l’église st Magloire de Châtelaudren (1730).
au N° 6 de la rue Corlay maison de 1734