Le blason La Haye-Eder de Beaumanoir
Héraldique : De gueules à la fasce d'argent accompagnée de trois quintefeuilles* du même.
* fleur à cinq pétales ayant chacun une pointe et dont le centre est percé en rond, la quintefeuille formée de cinq pétales autour d’un cœur circulaire, est la représentation médiévale de la rose héraldique.
* fleur à cinq pétales ayant chacun une pointe et dont le centre est percé en rond, la quintefeuille formée de cinq pétales autour d’un cœur circulaire, est la représentation médiévale de la rose héraldique.
Origine
Par acte du 12 janvier 1422, le Duc de Bretagne Jean V donne à son chambellan et maître d'hôtel messire Pierre EDER, pour le récompenser et l'indemniser d'avoir été fait prisonnier à Champtoceaux en 1420 par les Penthièvre, les terres, rentes et revenus, juridictions et seigneuries appartenant à Olivier de Blois comte de Penthièvre et à sa mère Marguerite de Clisson, dans la paroisse de Plouagat.
Le 7 août 1422 le Duc donne en apanage à son frère Arthur 3000 £ de rente assises sur les châtellenies de Châtelaudren, Paimpol, Lanvollon, La Roche-Derrien et Châteaulin-sur-Trieux (Pontrieux) et confirme le 12 janvier 1423 un don de 200 £ de rente fait à Pierre Eder, son chambellan et maître d’hôtel, assise sur les revenus de la châtellenie de Châtelaudren, entre autres sur des terres dans la paroisse de Plouagat.
Guy Eder de Beaumanoir, dit « La Fontenelle » seigneur et brigand
La Fontenelle fut loin d’être le seul seigneur brigand à avoir sévi en Bretagne pendant les guerres de Religion. Anne de Sanzay ou Yves de Liscoët, pour ne citer qu’eux, commirent sans doute autant d’atrocités que lui à la tête de leur soldatesque. S’il est malgré tout demeuré le plus célèbre, c’est sans doute parce que La Fontenelle fut sans conteste le plus impétueux et le plus cruel de tous ces mercenaires. Mais c’est peut-être aussi parce que sa terrible épopée nous a été décrite dans ses mémoires par son ancien condisciple, le chanoine Jean Moreau de Quimper (1552-1617), dont le témoignage s’avère d’ailleurs fort précieux pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Bretagne de cette époque.
Pour en savoir plus sur la vie de Guy Eder de Beaumanoire vous pouvez lire le document PDF ci-dessous.
Par acte du 12 janvier 1422, le Duc de Bretagne Jean V donne à son chambellan et maître d'hôtel messire Pierre EDER, pour le récompenser et l'indemniser d'avoir été fait prisonnier à Champtoceaux en 1420 par les Penthièvre, les terres, rentes et revenus, juridictions et seigneuries appartenant à Olivier de Blois comte de Penthièvre et à sa mère Marguerite de Clisson, dans la paroisse de Plouagat.
Le 7 août 1422 le Duc donne en apanage à son frère Arthur 3000 £ de rente assises sur les châtellenies de Châtelaudren, Paimpol, Lanvollon, La Roche-Derrien et Châteaulin-sur-Trieux (Pontrieux) et confirme le 12 janvier 1423 un don de 200 £ de rente fait à Pierre Eder, son chambellan et maître d’hôtel, assise sur les revenus de la châtellenie de Châtelaudren, entre autres sur des terres dans la paroisse de Plouagat.
Guy Eder de Beaumanoir, dit « La Fontenelle » seigneur et brigand
La Fontenelle fut loin d’être le seul seigneur brigand à avoir sévi en Bretagne pendant les guerres de Religion. Anne de Sanzay ou Yves de Liscoët, pour ne citer qu’eux, commirent sans doute autant d’atrocités que lui à la tête de leur soldatesque. S’il est malgré tout demeuré le plus célèbre, c’est sans doute parce que La Fontenelle fut sans conteste le plus impétueux et le plus cruel de tous ces mercenaires. Mais c’est peut-être aussi parce que sa terrible épopée nous a été décrite dans ses mémoires par son ancien condisciple, le chanoine Jean Moreau de Quimper (1552-1617), dont le témoignage s’avère d’ailleurs fort précieux pour quiconque s’intéresse à l’histoire de la Bretagne de cette époque.
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