Les Lavoirs / les Halles / le champ de foire
Lavoir au bord du Leff au pied de la cascade du Petit Echo de la Mode
Les Lavoirs, lieu social
Le lavoir était l’endroit où les femmes se retrouvaient pour échanger les nouvelles et discuter.
Au 18e siècle le besoin d’hygiène face aux épidémies a favorisé la construction de lavoirs.
CHATELAUDREN possédait, jusqu’à l’avènement de l’eau courante, une dizaine de lavoirs en bordure de l’étang, du Leff et dans la ville dont certains encore visibles. Longtemps la lessive s'est faite sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri au bord de la rivière ou au bord de l’étang.
Le lavoir servait principalement non pas au lavage, mais au rinçage du linge nécessitant une grande quantité d’eau.
Ce Lavoir du XVIIIe siècle rassemblait les lavandières de la grande place, ménagères et servantes au service des avocats, des greffiers et des nombreux commerçants
Lavandières au bord de l'étang.
Les anciennes Halles
Au moyen âge les halles sont désignées sous le nom de cohue
Dès 1148, Châtelaudren possédait une cohue. Lieu d’échange commercial et symbole de l’intense activité économique de la cité, les halles appartenaient au seigneur qui percevait des droits de «cohuage et d'estalage», et servaient aussi de tribunal, d’auditoire, de prison et de salle de réunion.
De nouvelles halles furent construites en 1631, elles abritaient les marchandises,
et hébergeaient les bagnards en partance pour Brest.
Détruites en 1938, elles sont reconstruites place Saint-Vincent puis aménagées en salle des fêtes. Son architecture conserve la trace de ses activités marchandes
Le champ de foire
La seigneurie possédait, un droit de marché chaque lundi et quatre foires l'an.
Un actif marché au fil de lin et de chanvre est déjà cité en 1698.
Le champ de foire accueillait la «grand’foire» en octobre durant huit jours avec un important marché aux bestiaux et au lin.
La grand foire en 1901